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Superviseur clinique autochtone certifié en toxicomanie (CICSA)

La certification Certified Indigenous Clinical Supervisor in Addictions (CICSA) est destinée aux professionnels qui supervisent des travailleurs et des spécialistes travaillant avec des personnes dépendantes et leurs familles.

La supervision est nécessaire dans le domaine du traitement de la toxicomanie pour améliorer les soins aux clients, développer le professionnalisme du personnel clinique et transmettre et maintenir des normes éthiques dans le domaine.

Depuis quelques années, surtout dans le domaine des dépendances, la supervision clinique est devenue fondamentale pour améliorer et assurer la qualité des services de santé.

En fin de compte, une supervision clinique efficace garantit que les clients sont servis de manière compétente et que les conseillers continuent à améliorer leurs compétences, ce qui augmente à son tour l’efficacité du traitement, la rétention des clients et la satisfaction du personnel.

Superviseur or Mentor

Le rôle et le répertoire de compétences d’un superviseur clinique sont distincts de ceux d’un conseiller et d’un administrateur. Un superviseur clinique est un enseignant, un entraîneur, un consultant, un mentor et un évaluateur.

Bien que le titre « superviseur » soit généralement utilisé et inclus dans le titre de cette certification, l’ICBOC préfère fortement l’utilisation du terme « mentor » et nous pourrions changer le titre de notre certification à un moment donné.

Le terme « superviseur » met l’accent sur une approche descendante du travail et des relations hiérarchiques qui sont davantage reflétées dans les environnements de travail occidentaux.

La relation superviseur-subordonné

Une supervision clinique de qualité repose sur une relation positive entre le superviseur et le supervisé, qui favorise le bien-être du client et le développement professionnel du supervisé. Si le superviseur est responsable de la qualité et de l’efficacité de la pratique clinique des travailleurs et de la prise en charge de l’ensemble des problèmes psychologiques, interpersonnels, physiques et spirituels des clients, ses interventions devraient être axées sur le soutien, l’encouragement, l’orientation et l’éducation du personnel clinique. Dans le contexte de cette relation, le rôle du travailleur est celui d’un contributeur actif qui :

collabore à l’identification des objectifs et des activités de la relation de supervision
aide à résoudre les problèmes liés à sa pratique ou à la relation de supervision
contribue à son propre développement professionnel

Compétences du superviseur clinique autochtone ICBOC

Avec des attentes plus élevées en matière de normes de soins de santé, l’attention se porte davantage sur le lien entre le niveau de compétence requis des travailleurs qui dispensent ces soins et le niveau de compétence que doivent posséder ceux qui les supervisent.

Les normes fondées sur les compétences pour la pratique de la supervision clinique sont essentielles pour atteindre l’objectif de renforcement des capacités de la main-d’œuvre indigène dans le domaine des addictions et du bien-être mental, et la certification professionnelle de l’ICBOC garantit que les superviseurs cliniques possèdent les compétences nécessaires pour atteindre cet objectif.

Les normes et exigences professionnelles de la certification de supervision clinique de l’ICBOC mettent l’accent sur les compétences nécessaires pour modéliser, encourager, améliorer et vérifier la traduction des connaissances et des compétences d’un travailleur en pratique qui répond aux normes professionnelles.

Les compétences d’un superviseur clinique dans le cadre de cette certification ont été développées avec l’aide de la National Native Addictions Partnership Foundation (NNAPF) et du Youth Substance Abuse Committee (YSAC) ainsi que de superviseurs cliniques professionnels sur le terrain.

Les compétences pour un superviseur clinique dans le contexte de cette certification ont été développées avec la contribution de la Fondation nationale de partenariat sur les dépendances autochtones (NNAPF) et du Comité de la toxicomanie chez les jeunes (YSAC), ainsi que de professionnels superviseurs cliniques dans le domaine. En plus des autres normes et exigences, les superviseurs cliniques qui souhaitent obtenir leur certification professionnelle ICBOC sont tenus de démontrer leurs compétences dans 8 domaines ou fonctions essentielles.

  1. Évaluation des conseillers
  2. Développement professionnel du personnel de conseil
  3. Interventions de supervision et formation
  4. Développement de programmes
  5. Gestion et administration
  6. Éthique et prise de décision éthique
  7. Documentation et rédaction de rapports
  8. Gestion directe des ressources humaines

Système de certification intégré à niveaux progressifs de l'ICBOC

Le système de certification intégré de l’ICBOC offre aux superviseurs cliniques autochtones certifiés en toxicomanie la possibilité d’atteindre la certification de chef d’équipe clinique autochtone certifié en services de dépendance (CITLAS) : l’expérience, les connaissances et les compétences existantes du candidat seront transférées et comptabilisées dans le cadre de la nouvelle certification. Il est toutefois obligatoire de satisfaire à toutes les normes et exigences de la nouvelle certification, en particulier en termes de formation, de pratique et de fonctions essentielles.

Quelques avantages de la supervision clinique

1. Évaluation du conseiller
2. Développement professionnel du personnel de conseil
3. Interventions de supervision et formation
4. Amélioration et/ou acquisition de compétences cliniques complexes
5. Augmentation de la satisfaction professionnelle et de la confiance en soi
6. Amélioration de la communication entre les travailleurs
7. Amélioration de la rétention des travailleurs
8. Réduction des coûts de développement professionnel et d’administration.