LE MODÈLE DU CAAPC

Le modèle du CAAPC pour le développement des capacités de la main d’œuvre Autochtone (MDCMOA)

” …Une main-d’œuvre qualifiée joue un rôle essentiel dans la qualité des soins prodigués aux clients….
…L’agrément constitue un élément clé qui améliore les compétences des intervenants en toxicomanie…
…La formation continue et les études sont considérées comme un préalable dans le domaine de la lutte contre les toxicomanies en raison de la complexité du travail à l’échelle communautaire et des fréquentes avancées dans les domaines de la prévention et du traitement…
…Les défis grandissants et la diversité croissante des services et des programmes montrent que les capacités des fournisseurs de services doivent aussi évoluer.
…La formation spécialisée et pluridisciplinaire ainsi que les compétences culturelles prennent une place de plus en plus importante, voire indispensable pour la main-d’œuvre, qui doit se tenir informée des questions émergentes en matière de toxicomanie et de santé mentale …”

Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations du Canada

 

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Les principes directeurs et les activités du CAAP à la base de ce modèle unique et novateur répondent aux besoins et aspirations de la main-d’œuvre Autochtone. Ils offrent une approche de perfectionnement professionnel, conçu pour nous rapprocher du moment où la vision, que nous partageons avec le PNLAADA et de nombreuses autres personnes et organisations autochtones, sera devenue réalité: celle où les communautées autochtones jouiront “… d’une abondance de travailleurs estimés, agréés et culturellement compétents, assurant ainsi la santé des familles et des communautés”.

Depuis ses débuts en tant qu’organisme provincial offrant des agréments professionnels aux spécialistes du PNLAADA intervenant dans le domaine des dépendances, le CAAPC a évolué. Il offre aujourd’hui toute une gamme d’agréments pour les travailleurs détenant des emplois et des postes dans des programmes ou services liés au continuum des soins défini dans le Cadre Renouvelé du PNLAADA. Le CAAPC offre aussi des agréments pour les travailleurs œuvrant dans des services s’adressant aux déterminants sociaux de la santé.

La main-d’œuvre autochtone dont les services s’adressent aux six éléments du continuum des soins envisagés dans le cadre renouvelé du PNLAADA, est employée dans un certain nombre d’occupations. À l’intérieur de ces occupations, les travailleurs détiennent des postes variés, et débutent typiquement leur carrière dans des postes de premier échelon. Le CAAPC a donc élaboré (et continue d’élaborer) des agréments professionnels basés sur des normes et des critères qui définissent les compétences requises pour fonctionner efficacement dans le cadre de ces occupations et de ces postes.

La plupart des agréments du CAAPC sont disponibles aux travailleurs du PNLAADA et à d’autres travailleurs qui fournissent des services variés aux personnes, familles et communautés confrontées à des problèmes de dépendance et de santé mentale. La majorité des candidats aux agréments du CAAPC et de ses membres agréés travaillent soit dans des centres de traitement résidentiels, des services sociaux ou de santé communautaires ou dans d’autres institutions ou organisations impliquées dans le domaine de la santé.

Au fil des années, le CAAPC a acquis une perspective unique et une connaissance approfondie des forces et des circonstances caractérisant les communautés autochtones au Canada, alors qu’elles font face aux répercussions historiques et actuelles de la colonization. Ces impacts continuent, par le biais des lacunes existant dans les déterminants sociaux de la santé, à causer une multitude de problèmes au niveau social, économique, politique et environmental.

C’est justement cette expérience et ces connaissances qui ont forgé la vision et la mission du CAAPC et nous ont mobilisé. Nous sommes fermement engagés à n’épargner aucun effort pour résoudre ces problèmes par le biais d’un modèle holistique, proactif et efficace, axé sur le développement des capacités de la main-d’œuvre autochtone.

Le modèle de développement des capacités de la main-d’œuvre autochtone : une approche unique en matière d’agrément professionnel, qui reflète les réalités et les aspirations autochtones

  • Cette approche modèle a pour but de s’assurer que les travailleurs autochtones, œuvrant dans une variété d’occupation non règlementées et fournissant des services dans le cadre d’un système de continuum des soins lié aux domaines des dépendances, de la santé mentale et à d’autres domaines connexes, puissent:
  • être reconnus pour leur expérience pratique, leurs connaissances, leurs habiletés, leur attitude professionnelle, et leur compeéence culturelle, au point où ils en sont dans leur cheminement de carrière.
  • accéder à de l’éducation ou de la formation pertinente au niveau professionnel, culturellement compétente et sécuritaire.
  • être encouragés et guidés au fur et à mesure qu’ils progressent vers de plus hauts niveaux de perfectionnement personnel et professionnels.
  • Avoir l’opportunité d’élargir l’étendue et la portabilité de leur expérience et pratique professionnelle et culturelle par le biais d’agréments reconnus par des employeurs autochtones dans d’autres parties du monde.

C’est pour accomplir ces objectifs que nos agréments offrent une mobilité aussi bien verticale qu’horizonale.

La mobilité verticale des agréments du CAAPC s’amorce à l’échelon de travailleur et offre l’opportunité d’atteindre progressivement les niveaux de spécialiste, au fur et à mesure qu’un travailleur acquiert un degré plus avancé de compétence, par l’accumulation de ses années l’expérience de travail et de ses heures d’éducation et/ou de formation.

La mobilité horizontale permet à un travailleur qui change d’emploi ou de poste, et qui désire obtenir un agrément professionnel correspondant à cette nouvelle occupation, de le faire sans avoir à reprendre à zéro. Le CAAPC accepte et transfère toutes les années d’expérience, les qualifications, les sujets et heures d’éducation et/ou de formation d’un candidat, qui correspondent aux normes et critères du nouvel agrément et qui ont déjà soumis dans le cadre de l’autre agrément professionnel que le CAAPC lui avait accordé.

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